jeudi 29 novembre 2007

Intervention au CA du 29 novembre 2007

Le CA réuni en séance extraordinaire jeudi 29 novembre au matin a entendu une délégation du collectif Université et démocratie. Nous vous invitons à prendre connaissance ici-même du texte rédigé et lu à cette occasion.

vendredi 23 novembre 2007

Appel aux urnes

Le collectif Université et démocratie se réjouit vivement de la consultation à bulletins secrets proposée aux étudiants de notre université lundi 26 novembre de 10 h à 16 h. Il appelle tous les enseignants à accompagner de leur présence ce retour de notre communauté aux exigences et aux pratiques de la démocratie. Il appelle spécialement les étudiants, quels que soient leurs positions et leurs engagements, à réinvestir massivement leur université et à prendre en mains leur destin. Lundi, l'UTM a rendez-vous avec elle-même, nous disons notre joie de la voir renouer avec ce qui est au coeur de son existence, le goût du débat, l'esprit critique, la volonté de savoir, la passion de la liberté.

lundi 19 novembre 2007

Un nouvel appel pour un vote démocratique

Le collectif d'enseignants, indépendant et autonome, qui s'est formé la semaine dernière a recueilli l'adhésion de nombreux collègues appartenant à plusieurs UFR et départements. Forts de ce soutien, nous exprimons à nouveau, avec force et conviction, nos propositions pour le respect des règles de la vie démocratique sur le campus, une sortie aussi rapide que possible du blocage et la reprise des cours. Nous invitons tous les collègues qui le souhaitent à appuyer notre action en envoyant un mail à : patrick.cabanel@wanadoo.fr

Rappel de nos propositions :

1- Organisation, au plus vite après la grève du 20, d'une consultation à bulletins secrets, dans les conditions normales d'une démocratie, chez les enseignants, IATOS et étudiants (collèges séparés), pour toute décision engageant la vie sur le campus et particulièrement sur le maintien ou la levée du blocage.
2- En ce qui nous concerne directement, enseignants, respect du droit de grève dans toute sa plénitude : le gréviste se déclare comme tel à l'administration, par écrit, et en accepte le prix financier, la retenue sur salaire.
3- Organisation d'un libre débat sur la loi LRU, avec toutes modalités d'action, y compris grèves et manifestations, préservant la libre circulation et la libre expression des uns et des autres.

Cours de concours :

Suite à l'invitation de la Présidence à considérer les cours de concours comme une urgence et en accord avec l'avis de la majorité de nos collègues, nous avons accepté de reprendre ces cours, mais nous tenons à rappeler que nous considérons qu'aucune discrimination ne devrait intervenir entre les étudiants, quel que soit le niveau d'étude.

Mobilisations :

Outre la mobilisation de mardi, à laquelle chacun peut choisir d'adhérer ou de ne pas adhérer, mais qui devrait en tout cas se dérouler en accord avec les dispositions relatives à l'exercice du droit de grève, une manifestation est organisée le mercredi 21, à 15h, devant la Préfecture, place St-Etienne, sur initiative du collectif d'étudiants Liberta Fac, pour demander le déblocage de notre université. Nous soutenons cette initiative qui partage les mêmes objectifs que les nôtres et nous espérons que ce rassemblement unira le plus grand nombre d'étudiants et de membres du personnel du Mirail pour faire entendre notre voix et nos revendications.

mercredi 14 novembre 2007

Appel d'un collectif d'enseignants sur les modalités de grève et de vote, et sur le blocage sur le campus de l'UTM

Au terme d'une première semaine de blocage de l'Université de Toulouse-Le Mirail, des enseignants appartenant à diverses UFR et réunis en collectif demandent instamment à la présidence de l'université de s'engager, pour ce qui la concerne, et s'engagent solennellement, pour ce qui les concerne, sur les propositions suivantes :

1- Organisation au plus vite d'une consultation à bulletins secrets, dans les conditions normales d'une démocratie, chez les enseignants, IATOS et étudiants (collèges séparés), pour toute décision engageant la vie sur le campus et particulièrement sur le maintien ou la levée du blocage.

2- Si aucun vote à bulletins secrets n'est organisé et si le blocage continue, refus de tout cours tant que le blocage est en place. Spécialement, refus de tout cours de concours, par exigence d'équité dans le traitement de tous nos étudiants : un étudiant de L1 a droit à autant de cours (et de bibliothèques) qu'un étudiant de concours, l'accès au savoir ne se divise pas, et nous refusons d'exercer une sélection parmi nos étudiants.

3- En ce qui nous concerne directement, enseignants, respect du droit de grève dans toute sa plénitude : le gréviste se déclare comme tel à l'administration, par écrit, et en accepte le prix financier, la retenue sur salaire.

4- Organisation d'un libre débat sur la loi LRU, avec toutes modalités d'action, y compris grèves et manifestations, préservant la libre circulation et la libre expression des uns et des autres.