Au terme d'une première semaine de blocage de l'Université de Toulouse-Le Mirail, des enseignants appartenant à diverses UFR et réunis en collectif demandent instamment à la présidence de l'université de s'engager, pour ce qui la concerne, et s'engagent solennellement, pour ce qui les concerne, sur les propositions suivantes :
1- Organisation au plus vite d'une consultation à bulletins secrets, dans les conditions normales d'une démocratie, chez les enseignants, IATOS et étudiants (collèges séparés), pour toute décision engageant la vie sur le campus et particulièrement sur le maintien ou la levée du blocage.
2- Si aucun vote à bulletins secrets n'est organisé et si le blocage continue, refus de tout cours tant que le blocage est en place. Spécialement, refus de tout cours de concours, par exigence d'équité dans le traitement de tous nos étudiants : un étudiant de L1 a droit à autant de cours (et de bibliothèques) qu'un étudiant de concours, l'accès au savoir ne se divise pas, et nous refusons d'exercer une sélection parmi nos étudiants.
3- En ce qui nous concerne directement, enseignants, respect du droit de grève dans toute sa plénitude : le gréviste se déclare comme tel à l'administration, par écrit, et en accepte le prix financier, la retenue sur salaire.
4- Organisation d'un libre débat sur la loi LRU, avec toutes modalités d'action, y compris grèves et manifestations, préservant la libre circulation et la libre expression des uns et des autres.
1- Organisation au plus vite d'une consultation à bulletins secrets, dans les conditions normales d'une démocratie, chez les enseignants, IATOS et étudiants (collèges séparés), pour toute décision engageant la vie sur le campus et particulièrement sur le maintien ou la levée du blocage.
2- Si aucun vote à bulletins secrets n'est organisé et si le blocage continue, refus de tout cours tant que le blocage est en place. Spécialement, refus de tout cours de concours, par exigence d'équité dans le traitement de tous nos étudiants : un étudiant de L1 a droit à autant de cours (et de bibliothèques) qu'un étudiant de concours, l'accès au savoir ne se divise pas, et nous refusons d'exercer une sélection parmi nos étudiants.
3- En ce qui nous concerne directement, enseignants, respect du droit de grève dans toute sa plénitude : le gréviste se déclare comme tel à l'administration, par écrit, et en accepte le prix financier, la retenue sur salaire.
4- Organisation d'un libre débat sur la loi LRU, avec toutes modalités d'action, y compris grèves et manifestations, préservant la libre circulation et la libre expression des uns et des autres.