lundi 4 octobre 2010

La rentrée et ses enjeux: parlons-en sans langue de bois!

Depuis plus de deux ans, le collectif U&D travlle, en dehors de toute logique syndicale, sur le terrain quotidien et dans les Conseils élus, pour promouvoir les conditions d’une vie démocratique saine et d’échanges libres et ouverts sur les campus de l’UTM. Notre objectif est simple et clair : assurer à tous les étudiants, sans discrimination, une formation continue et de qualité, et favoriser le rayonnement de l’UTM en matière d’enseignement et de recherche. U&D est lieu de débat ouvert à toutes et tous, quels que soient les statuts et les rattachements.

La rentrée de septembre 2010 pose à notre communauté une série de défis.U&D souhaite les lister en toute transparence afin qu’ils soient objetsd’une réflexion collective et d’un large débat constructif, au service de l’UTM


      • donner un sens à la pré-rentrée en proposant des mises à niveaux linguistiques et autres, impliquant les doctorants, proches des étudiants et désireux de gagner un peu d’argent.
      • encourager la vie étudiante et associative, avec une Maison de l’étudiant bien gérée et active ; favoriser l’expression d’une pensée critique utile à notre communauté et à la société ;
      • informer les étudiants sur la vie de l’institution : ses choix, ses projets, ses initiatives, et les y associer le plus possible ; amplifier leur participation aux Assises ;
      • défendre les procédures de recrutement des enseignants à tous les niveaux : nombre de postes au concours, dates et modalités d’examens, stages, formation à l’agrégation…


        • s’investir dans les Assises (blog, réunions, initiatives, etc.), lieu de discussion important concernant le futur de l’UTM où toutes les sensibilités peuvent dialoguer ;
        • être vigilant sur l’application du référentiel national des tâches afin de ne pas créer d’injustices entre nos services respectifs ;
        • rendre parfaitement clairs et durables les critères de promotion des carrières à tous les niveaux ;
        • porter une attention particulière aux nouvelles formations au niveau L et M, afin que nous puissions offrir aux étudiants davantage d’opportunités en termes de débouchés ;
        • face à l’érosion des effectifs dans certaines filières, engager une discussion de fond sur la place du disciplinaire et sur notre capacité à nous ouvrir à des perspectives pluridisciplinaires, dont la société a besoin ;
        • que voulons-nous faire de l’excellence ? Sommes-nous prêts dans la recherche et dans l’enseignement à jouer le jeu de l’émulation et à afficher des exigences plus élevées ? L’évaluation de l’UTM a été, rappelons-le, très positive dans le domaine de la recherche : nous occupons une position de pointe sur le territoire national ;
        • préparer le passage aux compétences élargies, avec un nouveau modèle de gouvernance qui donnera plus de poids aux composantes et la nécessité d’une gestion plus responsable et économe encore de nos ressources (par ex. pas d’offre de formation pléthorique !) ; des choix de politique scientifique seront sans doute inévitables : nous demandons à ce qu’ils soient toujours concertés et que l’on défende aussi les filières à petits effectifs dans la mesure où elles contribuent à l’identité d’une Université de SHS (Lettres classiques, « petites langues »…) ;
        • rendre le SCASC plus dynamique et transparent, soucieux d’associer à ses activités toutes les catégories de personnel, y compris les personnels enseignants avec leur famille ;
        • finaliser au plus tôt la négociation sur l’ARTT pour garantir à tous les personnels un régime de travail légal et acceptable.

        Tous ensemble, veiller attentivement sur les intentions du gouvernement en matière de politique universitaire, de l’éducation et de la culture, afin de s’associer à la défense du service public déjà largement malmené !
        La perspective du « Grand Emprunt », dans laquelle l’UTM s’est forcément positionnée, ne doit pas être de la poudre aux yeux ou une usine à gaz supplémentaire.



          Le campus principal de l’UTM est en cours de reconstruction complète, avec des moyens considérables. C’est son visage de demain qui est en train de se dessiner. Des paramètres écologiques y sont fort heureusement pris en compte, d’autres doivent l’être aussi, comme :
          • la convivialité au sein des espaces de travail, afin de renforcer les échanges entre BIATOS et personnel enseignant ;
          • la sécurité, afin que la libre circulation sur le campus soit garantie, y compris en fin de journée et pour les femmes non accompagnées (excellentes à cet égard la prolongation des horaires de la BUC, les activités de la Fabrique Culturelle et de la Librairie Études) ;
          • les fonctions sociales d’une grande université comme l’UTM, avec la mise en fonction de la crèche, accessible sur des critères sociaux.
          Une échéance importante : en 2011 ou 2012 (si prolongement d’un an du Président actuel), nous élirons le prochain Président de l’UTM. Cette perspective pré-électorale pourrait peser sur l’année qui s’ouvre.
          • U&D invite tous les acteurs de la vie politique de l’UTM à ne pas instrumentaliser l’institution à des fins électorales ; nous veillerons afin d’éviter le développement d’un pouvoir de nuisance à quel que niveau que ce soit ;
          • U&D placera toujours au cœur du débat le bien de l’institution et des étudiants ; c’est sur ce terrain que les positionnements doivent s’opérer ;
          • fidèle à ses habitudes, U&D dialoguera avec toutes et tous, et informera, sans tabou, l’ensemble de la communauté universitaire sur les enjeux et les risques.


          Nous appelons de nos vœux une UTM davantage ouverte sur l’extérieur (à quand un cycle de grandes conférences ?), qui donne plus de voix à l’ensemble des étudiants, qui affiche ses ambitions et qui renforce ses positions au niveau régional, national et international.