jeudi 21 octobre 2010

Appel aux étudiants de l'UTM

Une semaine de vacances en plus ? OUI, MAIS…


Les étudiants se sentent à bon droit concernés par la réforme des retraites. Leur inquiétude légitime s’exprime dans les rues ; c’est aussi la nôtre.

Face aux citoyennes et citoyens de tous âges qui demandent une révision du projet en cours et qui croient que d’autres voies existent pour réformer le système des retraites, le gouvernement oppose un refus catégorique.

Cette surdité bloque tout espoir et suscite une escalade de tensions et d’actions. Le mur que dresse le gouvernement empêche toute avancée ; l’espoir de dialogue est pris en otage.

Cependant, les étudiants qui bloquent l’UTM ont choisi une voie dont l’inefficacité a été démontrée lors des blocages précédents. Les universités inactives ne font pas même sourciller le gouvernement qui les abandonne volontiers à la dérive…

En revanche, pour les étudiants (et leurs parents) qui paient leur inscription, travaillent et consentent des sacrifices pour acquérir une formation à l’Université, le blocage est une perte nette et grave en termes de budget, d’apprentissage, de temps et de confiance dans l’institution.

Une urgence particulière mérite toute notre attention : les besoins des étudiants qui préparent les concours (CAPES, CAPET, CAPLP, CPE), puisque certains écrits ont été avancés à novembre. Entraver les cours est inacceptable, fermer l’accès aux Bibliothèques aussi. Ce n'est pas moins nocif pour les étudiants de Licence, dont la formation est hypothéquée au cours d’années décisives pour leur cursus.

Voilà pourquoi nous sommes nombreux parmi les personnels de l’UTM (enseignants-chercheurs et BIATOS) à nous opposer fermement au principe du blocage et à afficher notre volonté de poursuivre sans interruption notre mission de formation, en participant à d’autres formes de mobilisation.

Il est vital que les étudiants puissent avoir accès vendredi aux services universitaires. Nous songeons notamment aux bibliothèques dont ils auront besoin aussi pendant le congé (surtout ceux qui préparent les concours). Cela leur permettra de vivre sereinement la semaine d’interruption.

Après le congé, le mardi 2 novembre, les enseignants seront à leur poste, avec la plus grande détermination, pour les étudiants.

L’Université tiendra le cap de ses missions !