lundi 1 novembre 2010

Mardi 2 novembre: pourquoi nous (re)disons non à la logique du blocage !

  • Le 21 octobre, à la veille du congé, l’AG des étudiants votait majoritairement la levée des piquets et l’adoption d’autres formes de mobilisation que le blocage.

  • La sagesse de cette décision a été justement saluée par la communauté de l’UTM, comme en témoignent les communiqués affichés sur « Expression Libre ».

  • La conviction convergente que le blocage est délétère et inefficace est un acquis important, de même que le rôle constructif joué par le CEVU comme espace institutionnel d’écoute réciproque et de débat.

  • Pendant le congé, grâce à ce vote, l’Université a pu fonctionner normalement pour le plus grand bien des étudiants qui ont fréquenté la bibliothèque, fait avancer leurs dossiers administratifs, reçu les cours de concours, etc.

  • Cette semaine, la réforme des retraites a été votée par un gouvernement qui reste sourd à l’inquiétude qui agite le pays, toutes générations confondues. Des luttes se poursuivent et nous y prêtons toute l’attention qu’elles méritent. Les étudiants ont raison de dénoncer « les galères » qui constituent leur horizon.

  • Dans ce contexte, pour la grande Université de service public qu’est l’UTM, la formation ininterrompue des étudiants est la priorité absolue, une formation de haute qualité pour laquelle les personnels unissent leurs efforts au quotidien. Pour le bien des étudiants, nous demandons aux personnels, syndicats et collectifs, aux Conseils et à la Présidence, de rester unis dans le refus du blocage.

  • Garder ce cap fermement, c’est aussi, dans le cadre d’un campus ouvert, donner aux étudiants les instruments nécessaires pour exprimer des analyses critiques du monde qui les entoure et pour faire émerger des projets alternatifs.

Nous exhortons tous les étudiants à s’exprimer à l’AG, mardi 2 nov., 12h30, et à y rester jusqu’au vote final afin que les cours, commencés voici moins d’un mois, se poursuivent normalement.